J’ai toujours été fasciné par l’Islande, cette île différente de toutes les autres, comme hors du monde, balayée par les vents glacials du nord et brûlée par la lave de ses volcans.
J’étais venu seul, au milieu du Vatnajökull, le plus grand glacier d’Europe, et mon objectif était d’atteindre le Grimsvötn, un volcan actif au cœur de ce glacier. J’avais du laissé ma jeep de location au pied du volcan, car le terrain devenait trop raide et trop escarpé pour continuer en voiture.
J’avais déjà marché pendant plusieurs heures au milieu des rafales de neige quand je t’ai rencontrée. J’ai levé la tête et je t’ai vue, debout sur un immense rocher, tes cheveux blonds battaient au vent, et tes yeux regardaient le lointain. Ton regard était triste et silencieux, avec peut-être une pointe d’orgueil, atténuée par une once de résignation.
Je me suis arrêté, surpris de voir une telle femme en ce lieu. J’ai continué doucement à monter, et je me suis approché de toi. Tu ne disais rien, tu avais juste quelques larmes qui perlaient sans bruit sur tes joues.
Je me suis mis devant toi, et tu m’as glissé, presque en murmurant :
- “Tu es venu !”
Mon regard a plongé dans le tien, des larmes ont coulé de
mes yeux, et j’ai réalisé que je t’aimais avant même de t’avoir rencontré. Nos
idéaux, nos sacrifices, et nos aspirations nous avaient conduits tous les deux
en ce même lieu, à la recherche de notre absolu.
Nos lèvres se sont approchées, et dans un frisson de désir nous nous sommes embrassés longuement mais intensément. Nos lèvres étaient glacées comme de la neige, et nos haleines chaudes en accentuaient encore d’avantage le contraste. Ce fut le plus merveilleux des baisers, brûlant et glacé à la fois, comme un cocktail islandais.
Au fur et à mesure que nous nous embrassions, nos corps se serraient davantage l’un contre l’autre, se réchauffant, s’excitant peu à peu. Nous nous sommes couchés dans la neige, sur mon grand manteau noir, et ton grand manteau, noir aussi, nous faisait comme une couverture. De toute manière nous n’avions pas froid. De ma main j’ai dégrafé ton pantalon, tu as fait de même, et nous nous sommes caressés mutuellement. Nous étions tous les deux très excité. Puis je me suis renversé sur toi, et je suis venu en toi, avec des va-et-vient lents et langoureux. La neige tombait toujours, et tu pouvais voir les flocons tomber sur nous, sur ton front, dans nos cheveux…
Etouffé par le plaisir, nous poussions tous les deux des soupirs saccadés, que
le vent emportait chaque fois avec lui. Nous avons joui tous les deux, puis tu
as tenu à prendre une fois mon sexe dans ta bouche avant de me remonter mon
pantalon. Je fis de même et nous sommes restés allongés dans la neige, l’un
contre l’autre, à sentir cette paisible chaleur qui émanait de nos corps
enlacés.
Ensuite nous avons continué notre chemin vers le sommet du volcan. Il faisait chaud.
Quand nous sommes arrivé en haut nous avons été éblouis par la formidable puissance de la lave en fusion. Tu t’es retournée, tu m’as embrassé, tu m’as regardé en silence, et tu as écarté les bras en croix. Puis tu t’es laissée tomber en arrière comme le saut de l’ange, un sourire sur les lèvres, la sérénité dans les yeux.
Je n’ai pas eu le courage de te suivre ; je suis redescendu comme une ombre au village en bas. J’ai pensé à signaler ton suicide aux autorités, mais qui me croirait ? je n’avais aucune preuve de ton existence ; je ne savais même pas ton nom.
Maintenant chaque fois qu’il neige je pense à toi, et dans une vision je te vois, en haut, debout sur le rocher glacé, avec le vent qui emporte tes larmes comme des flocons de neige. Parfois, je sens un flocon se poser sur mes lèvres et disparaître, emportant mon baiser et mes regrets, ne laissant que le souvenir d’une douceur fraîche et sensuelle.
La lumière des bougies multicolores jetait un voile de sensualité sur le lit ouvert. Elle était allongée, les jambes prêtes, la tête en arrière et la jupe relevée.
Je mis ma main sur sa cuisse, et je commençai à la remonter doucement vers son sexe.
Ma paume la caressait doucement, avec de légers mouvements circulaires. Puis mes doigts écartèrent doucement le tissu de sa culotte, et s’engouffrèrent dans son intimité. C’était chaud et humide, comme un bon plat qui ne demande qu’à être mangé, et savouré. Instinctivement je me passais la langue sur les lèvres, et j’approchais ma bouche de ses cuisses. Je lui fis d’abord quelques baisers délicats sur le creux des cuisses, d’un air affecté. Elle frissonna, ses mains s’impatientèrent et, me prenant par les cheveux, elle dirigea ma bouche entre ses cuisses, et ma langue, empreinte du même désir qu’elle, vint explorer cet antre chaud et suave, au goût légèrement salé, à la saveur pleinement sexuelle comme un puissant aphrodisiaque. “Oh ! oui ! vas-y !” et joignant le geste à la parole elle appuya encore un peu plus fort sur ma tête, et écarta ses cuisses davantage.
Mon désir de la faire jouir s’apparentait à celui de l’homme qui, après avoir marché seul dans le désert pendant des jours, trouverait dans le sexe d’une femme la seule source d’eau capable d’étancher sa brûlante soif. Ma langue fouillait le plus profondément possible, et la douleur de cet étirement accentuait encore d’avantage mon plaisir. Elle mouillait fort et je buvais consciencieusement, mais non sans une certaine frénésie, toutes les perles de son désir ; et chaque fois que j’avalais il me semblait que je la possédais un peu plus.
Mon membre était tellement tendu que les boutons de mon jean me faisaient presque mal. Je crus qu’il allait exploser, et l’appel de mon propre sexe commença à prendre le pas sur toutes mes autres pensées. J’avais une envie furieuse de me lever, de me déboutonner, et de lui enfoncer violemment et aussi profondément que possible cet organe surgonflé dont j’étais devenu brutalement l’esclave.
Je fermai les yeux, et je tentai de respirer profondément malgré le flot de liquide qui envahissait ma bouche ; puis je repensai subitement à elle. A son corps de femme, ses yeux, sa bouche, ses seins, et mentalement je descendais vers son sexe qui devait être l’objet de mon unique désir et de mon unique attention.
Je mis mes mains sur ses cuisses, autour de l’objet de mon travail, comme pour mieux m’y concentrer, et je résolus de m’adonner à son clitoris, rouge et gonflé -mais toujours aussi tendre-, pour lui offrir cet orgasme que son corps frissonnant réclamait dans toute sa cambrure.
Jamais je n’avais été aussi excité. Son clitoris était devenu ma vie, mon monde, mon maître, mon unique objet de pensée, et le seul but pour lequel j’avais été créé. Tous mes sens étaient en éveil pour recueillir le maximum de sensation, pour ressentir le moindre de ses soupirs, et pour lui procurer le plaisir le plus absolu possible. Ma langue, devenue l’esclave-objet dévoué de cette femme, elle-même devenue esclave de ses sens, caressait, léchait, fouillait, savourait et appréciait chaque subtilité de cette orchidée charnelle.
Soudain ce fut l’orgasme : un cri, ou plutôt un soupir déchiré, et une brusque convulsion parsemée de râles et de frissons, fut ma récompense. La main se relâcha, le corps s’assouplit, et le sexe, comme une fleur que j’aurais butinée, semblait être complètement éclos. Ma langue était endolorie, comme ivre de sensations, ma bouche était trempée, et l’odeur de son sexe coulait jusque dans ma gorge. J’étais heureux.
Encore une de ces soirées où. Alcool. Mon corps a déjà beaucoup dansé. Ma tête a déjà implosé. Des matières humaines me frôlent alors que je remue mes jambes comme un pantin désarticulé. Des bras, des jambes, des hanches, des chairs molles. Ou dûres. Cette foule et moi ne faisont qu'un. Cette population agglutinée dans une salle dont la luminosité est rythmée par les flashs lumineux suivant la musique. Bleu. Rouge. Vert. Jaune. Et à nouveau bleu. Ankylosée mais légère comme une plume, portée par cette masse vibrante. Je bouge. La musique, onde de choc penétrant mes tympans. Encore ces corps contre le mien. En moi, le désir s'immisce. Et je sens le reste de la salle frémir avec moi. Des images floues. Une main sur ma hanche. Je me laisse guider par ce membre inconnu posé sur moi, comme une danseuse de tango par son partenaire. Un coktail. Je file entre ses doigts. Bois. Devant un miroir dans une pièce carrelée, je réajuste une mèche, dans ma chevelure trempée. Cernée. Epuisée, une grande lassitude m'envahit. Des filles, des femmes passent dans mon dos, me frôlent. De celles qui portent le teeshirt mouillé comme une robe de soirée, ou de celles qui, dans des morceaux de tissu étriqués, offrent à mon regard perdu bien plus que ce que la morale permettrai. Puis ma silhouette se remet à onduler. Je ressent les vibrations dans chaque parcelle de ma peau. Il me semble même que mon coeur se cale sur le son. Mes cheveux fouettent l'air, les bras en l'air, le dos cambré. Position aguicheuse. Mais cela, je ne m'en rend pas compte, bien sûr. Je danse, je danse, je danse. Comme si dans une minute, une heure, on allait tout m'enlever. Je vis. Bien entendu, la main est revenue peu après. La même, me demanderez vous ? Je ne sais pas. Sur mon sein cette fois. Je ne sais pas si c'est moi, la chaleur augmente et me semble plus étouffante. Ennivrante comme un manque d'oxygène à mon cerveau. Cette main dûre et douce à la fois. Mes reins se frottent à l'inconnu. Aux inconnus. A la foule. Tout me semble si flou. Je préfère danser. Mais ce désir est là, il revient. Plus fort. Le mien et surtout le sien. Tout en dansant, je me sens tirée par le bras. Je bouscule. Ne marche plus vraiment droit. Passe au milieu de tous ces corps en transe, et continue de remuer la tête au son des baffles. Nos deux mains sérrées sont moites. Je sens son regard jeté en arrière qui me transperce, plus que je ne voit. Il me dit "Viens, dépêche toi, j'ai envie de." Où est passée ma raison? Ne me demandez pas.
Je gémis. Luttant pour tenir debout. Déséquilibrée par cette jouissance interdite, et par ces substances qui coulent dans mon sang. L'inconnu est à genoux. Devant moi. Il contrôle tout. Mon désir, ma conscience, ma vie. De là où je suis, je ne vois que ses cheveux. Roux, il me semble. Je ne sais pas vraiment. Sa langue joue avec moi, ma tête bascule en arrière, mes yeux se ferment. Je crie. Mes mains plaquées contres les paroies légères des toilettes en préfabriqué. Ma jupe remontée. La musique étouffée. Mes doigts glissent dans un crissement. Le désir personifié continue d'aller et venir, se foutant royalement de ma gueule, de mes cris. Se foutant surtout des danseurs, qui investissent ces lieux. Sortant et entrant. Ses doigts en moi. Ô jouissance. Ses yeux me dévisagent. Je ne vois que deux pupilles noires encadrées de roux. Je ne soutiens rien. Ni son regard, ni mon corps. Lentement, je glisse jusqu'au sol. Carrelage blanc, froid. Le responsable de mon orgasme est maintenant debout. Me fixe toujours.
Ses grand yeux aux longs cils me murmurent un au revoir alors que le loquet rouge passe au vert.Partie.
Elle était venue à la maison pour le sempiternel repas de famille qui avait lieu tout les ans. C'était une corvée bien écrasante à vrai dire, mais elle semblait calme, attentive, prête à tout les compromis pour plaire à ma famille. Elle écoutait sagement ma mère, mes tantes, mes oncles, cousins discuter de leurs souvenirs, parlant fort et buvant pas mal. La soirée a commencé à être longue et ennuyeuse dès la première seconde. Mon frère dormait à moitié sur sa chaise, la tête quasiment dans l'assiette. De temps en temps elle me jetait un regard compatissant et moi, je ne pouvais m’empêcher de penser qu’elle était vraiment belle et désirable dans cette demie clarté de bougies, petites lumières et fond télévisé. Elle me jetait d'ailleurs de plus en plus souvent des regards, toujours un peu plus provocateurs avec un demi sourire sur les lèvres. Elle était joueuse et je le sentais particulièrement ce soir. Je n’avais jusqu’alors pas fait plus attention à la tenue qu’elle portait, une jupe marron un peu volante avec une ceinture tressée et un top discrètement décolleté. Je la voyais qui jouais avec mon regard, et je me suis alors rendu compte qu’elle avait tendance à glisser ses mains un peu trop souvent sous la table. Quand elle vit que j’avais compris elle me regarda et lécha discrètement un de ses doigts humides. Comprenant son manège, j’imaginais déjà ses doigts pénétrant son intimité humide, se frayant un passage de plus en plus poussé à l’intérieur de son vagin pendant qu’autour d’elle tout le monde discutait sans faire attention à nous. Elle portait des bas résilles, maintenant que je m’en souviens, et peut-être même avait elle poussé l’audace jusqu’à avoir mis un porte jartelle. Je commençais à avoir du mal à me contrôler en la devinant écarter les jambes lascivement et, à l’insu de tous, glisser ses doigts dans son sexe humide. Je la voyais poussant de légers soupirs, tellement discrets que personne ne semblait le remarquer. De temps à autre elle participait à la conversation par quelques mots bien placés. Moi qui ne me sentais plus même capable de converser avec le restant de la tablée, j’admirais sa parfaite maîtrise d’elle-même. Elle me regarda alors, attardant sa langue quelques secondes sur ses lèvres et je sentis son pied effleurer mon genou. J’étouffais ma surprise dans un toussotement gêné pendant qu’elle remontait lentement le long de ma jambe d’un air coquin. Elle glissa jusqu’à mon entre jambe et appuya doucement sur mon sexe en érection, le caressant, sans me quitter des yeux une seconde, allant plus fort à certains instants et diminuant la pression parfois pour me laisser le temps de me calmer. Je commençais à perdre le contrôle tant elle était excitante, là, la main encore humide et les jambes écartées sous la table… J’avais la tête qui tournait, je me voyais la prendre dans toutes les positions et je l’entendais déjà crier de plaisir pendant que je la pénétrais…
N’y tenant plus je m’étais levé et mit fin à la soirée familiale en prétextant un travail monstre qui m’attendait le lendemain et que d’ailleurs nous étions tout les deux bien fatigués. Je dis au revoir à toute la famille et le moment me parut d’une longueur extrême. Elle était souriante comme si rien ne s’était passé, faisant des politesses à l’un et à l’autre avec une subtilité incroyable. Au bout d’une demie heure nous avions enfin franchi le pas de la porte et nous nous dirigions vers la voiture. Elle ne disait rien mais je la voyais sourire dans l’ombre alors que sa jupe voletait dans ce froid de fin de soirée. Sans un mot j’ai pris le volant pendant qu’elle s’asseyait négligemment sur le siège à côté de moi. La petite lumière de l’ouverture des portes finit par s’éteindre et je fis démarrer la voiture silencieusement. Pendant que je conduisais je ne pouvais pas m’empêcher d’apercevoir ses cuisses quelque peu ouvertes et surtout découvertes par la jupette qui remontait sur ses jambes. Elle avait ouvert la fenêtre alors qu’il faisait froid, et même enlevé sa veste. Je voyais ses tétons qui pointaient et je ne pouvait plus cacher mon érection. Elle m’a regardé et a sourit malicieusement, alors j’ai posé une main sur sa cuisse et l’ai glissée sous sa jupe, profitant du feu rouge. Elle ne portait pas de culotte et était trempée. Je n’ai pas pu m’empêcher de laisser quelques doigts parcourir la chaleur de son sexe. Elle poussa un gémissement puis encore un autre, et un autre... Lorsque le feu est arrivé au vert, je ne sais comment j’ai réussi à enlever ma main de son sexe et de sa chaleur humide. Je me suis dirigé vers l’autoroute à une allure insensée et ai arrêté la voiture dans un coin de la forêt, enfoncé dans les broussailles. Elle est alors allé vers l’arrière, m’offrant une vue imprenable de ses fesses que j’ai caressés au passage. Je l’ai suivi et jeme mis alors à l’embrasser à pleine bouche et à la plaquer contre la vitre de la voiture. S’en était trop, elle m’avait provoquée toute la soirée… Comme pour se faire pardonner elle glissa sa main dans mon pantalon trop serré pendant que je prenais sa lourde poitrine dans mes mains. Je suçais ses tétons un a un, avec une ardeur folle. Elle soupirait de plaisir sous mes caresses et écarta les jambes pour que je puisse y glisser un doigt puis deux et elle gémit un peu plus fort. Puis elle enleva mon tee shirt et glissa sa bouche jusqu’à mon sexe qu’elle prit délicatement dans ses mains, avant de l’engouffrer dans sa bouche. Elle gémit à son contact et me suça tout en me regardant. N’en pouvant plus, je donnais de légers coups de hanches qui ne firent qu’augmenter mon excitation, je la guidais d’une main pendant que l’autre s’attardait sur sa poitrine. Elle elle m’avala entièrement, doucement puis violemment, titillant mon sexe de sa langue. Sans que je m’y attende elle me poussa sur le fauteuil et s’empala sur ma verge dans un gémissement. Elle commença à donner des coups de hanches tout en gémissant de plus belle, pendant que je suçais avidement ses tétons durcis par le désir. Ses cheveux blonds se balançaient au rythme de ses ondulations de manière sensuelle. Elle me griffait le dos sans même s’en rendre compte, poussant des cris parfois tant le plaisir était grand. Et elle ondulait dangereusement, je l’entendais gémir de plus en plus fort et je m’emparais de sa langue encore. Elle sentait que je commençais à venir alors elle se retira et me masturba rapidement de façon précise tout en me suçant jusqu'à ce que je vienne, alors ma main posée sur sa tête, elle m’avala ses yeux plantés dans les miens et sa langue nettoya le reste de ma semence avidement. Elle passa la langue sur sa bouche où le sperme avait coulé, relevant d’une main ses longs cheveux qui tombaient en cascade sur sa poitrine nue.
(pas trop osé ?)
Je l'ai repérée depuis deux ans environ. Elle est dans ma fac et je pense qu'il est impossible de ne pas la voir. Elle fait tout pour qu'on la remarque. Et c'est aussi la plus belle fille que j'aie jamais vue... Une nana ultra féminine et hyper difficile à cerner...
Elle m'intrigue et me fascine en fait. Ouais, je pense que c'est ça. De la fascination. Son corps me parait si fragile quand elle porte ses grosses rangers... Mais en même temps, elle est si femme... Avec ses jupes si courtes et ses bustiers si moulants... Ses bustiers... Voir sa poitrine remonter et redescendre en même temps que sa respiration m'a toujours rendue dingue...
Fragile... Mais pas ses yeux... Son regard est dur, avec toujours une lueur de desespoir au fond des yeux. Comme si elle s'était perdue depuis trop longtemps dans son âme... Comme si elle attendait que quelqu'un la sauve...
Elle a un putain de regard toujours trop maquillé. On a envie de lui prendre la main. De l'embrasser, la caresser... La rassurer. Vraiment.
Je me suis toujours demandée jusqu'où je pourrais aller avec une femme... En particulier avec elle... Elle, elle est spéciale. J'ai jamais ressenti ça pour une nana. Cette sorte de pulsion sexuelle que je ne connais d'habitude qu'avec mon amoureux... Cette envie de lui mordre les lèvres, lui arracher ses fringues et lui faire l'amour jusqu'à ce qu'elle hurle...
Mais non. Ce ne serait pas raisonnable. Surtout avec mon amour qui est parti pour un an... Il faut que je sois sage... Mais ça n'empêche pas de fantasmer :)
Hier soir, j'ai décidé d'aller à une soirée gothique... Histoire de m'anesthesier à la vodka et de ne plus refléchir. A rien.
Je m'installe dans un coin, bien décidée à passer ma soirée à passer ma soirée, mon verre à la main, et à écouter les gens parler... Jusqu'à ce qu'elle fasse son entrée. Elle. Putain, je pensais vraiment pas tomber sur elle ici... J'aurais pas dû mettre ce rouge à lèvres... Ni ce haut, il est beaucoup trop large... Merde. Elle va me trouver naze... Mais pourquoi je me pose des questions comme ça moi?... N'importe quoi...
Je peux pas m'empêcher de la regarder... Elle porte une de ces putains de jupe... Cachant à peine ses trésors les plus intimes... On devine sa culotte... Noire. Ce soir, elle porte son magnifique bustier à dentelles... On dirait une Diva, une grande dame. En fait, on dirait une fille de joie avec son regard fatigué. Mais du genre de celles qui ont le privilège de choisir leurs clients... Elle est belle...
D'ailleurs je suis pas la seule à le penser, vu tous les mecs qui lui tournent autour... Et elle qui leur fait des avances... Salope. Elle se froote contre eux, les chauffe puis passe au suivant... Pétasse.
Je peux pas la voir comme ça, avec tous ces mecs. Faut que je me barre. Elle est pas comme ça... Elle me déçoit tellement... La deception et la rage en fait. La rage que c'est contre ces types qu'elle se frotte et pas moi...
Rapide passage aux toilettes pour essayer d'avoir l'air un peu plus claire quand je rentrerais chez moi et puis je m'en vais... J'ai pas besoin de souffrir pour cette nana!...
Pfiou... J'ai vraiment une tête d'enterrement. La vodka me met toujours dans des états pas possibles... Et pourtant, elle est coupée avec de l'eau dans ce bar de merde... Faut vraiment que j'arrête l'alcool moi.
Mouais... En fait je crois que c'est tout mon visage qui est disgracieux, vodka ou pas vodka... Horrible. Je me passe le visage sou l'eau, relève les yeux et... Elle est là. Juste derrière moi. Elle se presse contre mon corps, et me chuchote à l'oreille : "Viens".
J'en ai le souffle coupé. Elle me prend la main et m'entraine dans une cabine. Mon coeur bat de plus en plus vite... Je ne sais plus quoi faire.
Elle ferme la porte. Prends mes bras... Et me colle contre le mur... "Qu'est ce que...?" Pas le temps de finir ma phrase, elle enfonce sa langue dans ma bouche. C'est le baiser le plus doux et le plus violent que j'aie jamais connu. Pénétration buccale. Nos langues se caressent, se découvrent... Elle émet des petits gémissements pendant qu'elle m'embrasse. Putain, ça m'excite.
Elle enlève mon corsage et explore chaque parcelle de mes seins avec sa bouche... Elle les prend dans sa main avec fermeté, suçant, mordant... Elle devient impatiente et remonte violemment ma jupe. ... Puis elle remonte doucement le long de mes jambes avec ses doigts... Arrivée au niveau de mes cuisses, je ne peux réprimer un frissonnement et un gémissement de plaisir... Elle embrasse doucement mon sexe et m'amène à l'orgasme avec sa langue experte...
Je suis assise par terre, quasiment nue quand elle me quitte sans un mot. Pas même un regard...
Je l'ai croisée aujourd'hui... Elle ne m'a même pas regardée.
Elle a eu ce qu'elle voulait... A présent je lui appartiens... Corps et âme. Je suis à elle. Elle est mon amante, ma maitresse, mon professeur...
Espérons que j'aurais droit à d'autres cours particuliers...
Nous nous étions tranquillement éloignés du feu de camp, afin de nous mettre à l’abri des autres, ,et de leurs regards inquisiteurs. Personne n’ignorait dans le groupe tout neuf que nous avions formé pendant ces vendanges, que nous étions attirés l’un par l’autre.
Depuis un moment nous parlions de coucher ensemble mais rien ne se faisait jamais. Jusqu'au jour où Julien m'a proposé que nous révisions ensemble pour l'épreuve d'espagnol du bac. Tout en travaillant nous avons discuté de tout, de rien, mais surtout pas de sexe. J'avais vraiment pensé que l'idée de coucher avec moi lui était passée. Je ne m'en plaignais ni ne m'en réjouissais. Puis finalement nous avons décidé de faire une pause devant la télé ; alors que nous étions allongés sur son lit à regarder la télé depuis plus d'une heure, premier signal : il me prend la main gauche et commence à la caresser. Je laisse faire, 30 secondes, puis je retire ma main, gênée. J'ai l'impression que mon cœur bat si fort qu'il doit l'entendre. J'ai un peu peur, je ne sais pas comment réagir, je ne sais pas de quoi j'ai envie, ou pas envie. J'en sais rien, mais surtout, j'ai peur de lui déplaire, de lui paraître cruche, d'être traitée d'allumeuse. Et quoi ! j'ai rien fait pour l'exciter, moi ! Quelques minutes passent, puis, soudain, il passe son bras droit sous mon dos et m'attire contre lui. Il commence à me caresser, je laisse faire un moment, puis je murmure : — C'est quoi ces conneries ? — C'est pas des conneries, laisse-toi aller, tu verras, ça va être bien. — Uhm…. Si tu le dis. — Quoi ? T'as pas envie ? — Je sais pas trop… — Alors je continue ? — Oui, si tu veux. — Et toi, n'hésites pas à me dire ce que tu veux. Tu peux toujours dire non. — Ok. Il sourit. Je pense encore qu'il n'est rien que je trouve plus pitoyable que l'air que prennent les hommes qui ne savent pas si leur désir va être assouvi ou non (Est-ce cela que l'on appèle un air "lubrique" ?) — je n'aime pas la lubricité expectative, si je donne aux mots leurs sens réels (?). Et puis, ses mains sous ma chemise qui s'emparent de mes seins. Tiens…, me dis-je, c'est la chemise que tu portais quand tu as sucé Martin, dans sa chambre miteuse... Ta première fellation, et à mourir de rire ! Car je me tutoie toujours, quand je me refuse à être ce que mes actes justifieraient que je sois, enfin, au lieu d'accepter de me dire "je". Il tire sur les manches, mais a t-on jamais vu moins élastique que cette chemise en coton blanc, fine, un peu transparente, à broderies roses au point de croix, que cette chemise que je serais tentée de dire virginale, achetée au rayon enfant de Kiabi l'an dernier pour deux euros ? Je pense : "Deuxième fois qu'un homme touche ce qu'elle couvre." Alors je l'aide à me la retirer, vaudrait mieux pas la déchirer, elle devient symbolique. Je la retire, et me demande s'il est capable d'apprécier le contraste de ma peau fraîchement bronzée avec ses draps si blancs ; les aurait-il changés pour moi ? Maintenant il admire, dirait-on, ou vérifie : lui aurait-on menti sur la marchandise ? Sûrement se répond-il ceci: "Martin avait bien raison : elle est drôlement bien foutue…", et sur les performances, trouvera-t-il qu'on a été honnête ? J'espère que non, j'espère qu'il me trouvera meilleure que le "très moyen" dont Martin m'avait gratifiée. Jamais ce prénom ne sera mentionné, mais étonnant comme l'on sent la présence du personnage entre nous, fantôme quasi obsédant, des malheurs duquel l'on se moquait en mangeant. Il m'embrasse la poitrine en tentant de défaire l'agrafe de mon soutien gorge. Il n'y parvient pas si facilement, je me moque… — Et oh ! j'ai plus l'habitude, rigole pas ! — Tu sais que j'ai peur des araignées ? Private joke, on se marre… Aurais-je un don pour casser les ambiances en tout genre ? Je ne suis pourtant toujours pas à l'aise, crispée, et il le sent : — Ça va ? — Oui, sauf que je sais bien que je suis trop intimidée… — Pas grave, ça va passer… Et de lui répliquer, intérieurement : "Je te mépriserais trop bientôt pour te craindre encore !" Il m'ouvre ma ceinture, puis mon pantalon, il a toujours son air qui m'exaspère, celui qui se veut rassurant tout en me montrant bien que je suis "menacée", que non, si tout ce passait comme je voulais je me sentirais encore le courage de me rhabiller, de le baffer et de partir. J'imagine qu'il m'aurait rattrapée sur le banc du bus, pleurant. Il se serait excusé, je n'aurais pas cessé, il aurait voulu savoir… et j'aurais dit, si bête, si simple que ben, oh, du sexe, ben oui, j'en veux bien, que j'aimerais ça, comme tout le monde, mais que je souhaiterais, avec, pour accompagner, merci, un peu d'amour. Et que j'en peux plus de tromper ma solitude comme ça ! Sauf que j'ai mon honneur moi ! je préfère feindre le plaisir plutôt que de me montrer sensible, ou pire : sentimentale. Je l'ai répété tant et tant de fois, que l'amour, c'était pas la vérité par excellence, je ne peux plus dire, maintenant, que je crois que ça me devient essentiel, et j'ai si souvent dit, que l'amour c'est illusoire, que ça n'existe pas, que je ne peux plus m'en réclamer ouvertement. Et pourtant, j'y crois encore, si tellement… Trop même. Mais tant pis, c'est parti, allons-y, faisons l'amour, puisqu'il m'a expliqué que lui, il n'allait pas me baiser, mais me faire l'amour — l'amour des beaux corps, merci Platon… Et puisqu'il le faut, j'enlève mon jean. — Joli string… exprès pour moi ? — Non, du tout. C'est ce que j'ai mis ce matin, sans penser à rien. Je mens. Je mens si souvent. Mais bon, je ne veux pas lui donner l'air de la fille qui avait déjà prévu de coucher avec lui et le désirait, car là, non, je n'en avait vraiment pas envie, pas plus que je n'aurais voulu, avec l'une de mes culottes petit bateau presque moyenâgeuses, sembler négligée. Même string que lors de ma première fois, d'ailleurs, mais méthode d'enlevage moins hasardeuse, qui pourtant ne m'excitera pas, j'aurais peur de ce qu'il pensera, juge bon de le prévenir de ce qu'il trouvera sous le tulle rose pâle : — En fait, euh… je suis complètement rasée… — Je sais… — (Intérieurement : Penser à casser la gueule de Martin, à l'occasion.) — …et je me ferais un plaisir de lécher ta petite chatte… Ce qui a fini par m'exciter un peu, ça a été de me dire : "T'es à poil — ou sans poils, plutôt — dans le lit du numéro deux de ton tableau de chasse…" Alors tout en me demandant d'où je tire ce tempérament tellement masculin, je me marre silencieusement : — C'est quoi ce sourire ? demande-t-il. Je négligerai la question… oh, qu'il me croie heureuse en ce moment-là ne me gène pas du tout, j'aurais honte qu'il sache que je ne sais pas dire non. Je suis étendue nue sur son lit et il admire mon corps : — Vraiment, Camille, t'es vachement bien faite, faut pas t'inquiéter… — Merci, je sais. Belle de corps, mais le visage ne suit pas. — Faut pas dire ça. Il avait déjà enlevé son t-shirt avant que nous ne commencions à regarder la télé, il ne lui reste plus qu'à retirer pantalon et caleçon, ce qu'il fit, d'une pierre deux coups. Et de même qu'il fit précédemment, je regarde si l'on ne m'a pas non plus menti sur l'outil, dont on m'avait parlé comme de la plus imposante bite du lycée. Je me mets au calcul mental, combien de mecs dans tout le lycée, profs y-compris... Bref et j'en passe, parce qu'ayant vu l'engin, force me fut d'admettre que la réputation était méritée. En souffrirais-je ? Telle était alors ma plus grande préoccupation. Je puis dire avec certitude qu'à ce moment là il faisait encore clair dans la chambre, était-ce parce que la lumière du jour passait à travers de volets entrouverts, ou étaient-ils bien fermés, et la chambre éclairée par la lampe de chevet ? Je ne sais plus trop si le jour était déclinant tandis qu'il s'escrimait à me chauffer, sans grand succès. Il faisait donc jour, dans la chambre, quand il s'est allongé sur moi et m'a caressé/embrassé/sucé les seins, puis mes lèvres, et je me demandai depuis combien de temps je n'avais échangé de baiser… pour moi la seule caresse vraiment agréable réciproquement, et la seule à laquelle on ne puisse rien substituer. A défaut d'embrasser ma bouche, ça sera mon cou, et mon parfum qu'il aime beaucoup, me dira-t-il. Ensuite mes seins qu'il trouve beaux. Il effleure mes tétons avec ses lèvres, c'est bon, évidemment, mais ça a déjà été mieux, quand c'était Martin, Martin qui, par nul ne sait quel miracle, avait trouvé vite que le meilleur moyen de m'exciter très rapidement, outre de s'adonner à ce genre d'activité dans des endroits où l'on pouvait être surpris à tout moment, était de me doigter sans tendresse en me suçant les tétons avec insistance. Par contre il passe à quelque chose qui me plaît d'avantage. Il me caresse le haut des cuisses, y dépose des baisers, se rapproche de mon sexe, y pose ses lèvres, puis s'étonne, me gronde : — Tu mouilles presque pas… Faut que tu te détendes ! — Je m'y emploie… mais faut que tu m'y aides… Je sais qu'il faisait encore jour quand il passa sa langue le long de ma fente qui enfin commençait à s'humidifier, et que je décidai n'avoir rien à perdre à me laisser aller. J'oubliais mes regrets, mon envie de fuir d'un instant plus tôt et m'engageai dans la voix d'un plaisir facile qu'il m'offrait si généreusement, et quel agrément que sa langue, experte, dardée dans mon vagin ! Enfin je lui offris en récompense mes premiers soupirs sincères, un abandon surprenant… Mais ce qui m'a le plus excitée, c'est de le voir, la bouche collée à mon sexe et de me répéter : "Julien te fais un cunni…", masturbation mentale, je préfère les mots aux images, et les images à la réalité. Maintenant, enfin, je suis excitée, j'ai envie de sexe, du sien, de lui, alors quand il s'est allongé sur moi, me serrant, me disant qu'il crevait d'envie de moi, de mon corps, de ma chatte, de me voir jouir, j'ai répondu un "moi aussi j'ai envie de toi" qui était sincère. Il a compris qu'il doit me guider, mais juste suffisamment pour me laisser croire que je prends des initiatives, alors il saisira mon poignet, et fera faire à ma main une partie du chemin conduisant à son pénis que je continuerais seule. Quand je referme ma main autour de son organe je comprends enfin mon malheur, j'acquiers définitivement la certitude que je souffrirais de son intrusion en moi : ma main, petite, il est vrai, ne me permet d'en faire le tour que de justesse. A quoi bon branler un sexe déjà si dur, si raide ? Je m'y emploie vaguement car je suis fière de ce savoir-faire. Me suggérant de lui donner aussi un plaisir buccal il présente son sexe à mes lèvres, mais sans doute a-t-il conscience que ma bouche, bien proportionnelle à mes mains, ne sera que d'une piètre aide. Mais qu'à cela ne tienne, aussi loin que possible j'enfonce son sexe dans ma bouche, tâte du bout de la langue la différence entre son sexe et celui de Martin. Il n'insiste pas. Parmi les nombreuses choses qu'on lui a répétées à mon compte on n'a pas du omettre mon peu de plaisir pour la fellation. Son regard a changé. Il sait qu'il aura ce qu'il veut, mais en plus, ses yeux s'excusent déjà, il me fera mal, et il le sait. Je ne doute plus de son bon fond, et il est déjà pardonné. Se rend-il compte alors qu'à ce moment là je place tous mes espoirs en lui ? que je souhaite qu'il sache m'apprendre à enfin prendre du plaisir… Cependant il est égoïste, et je ne saurais le corriger. Il me caresse, me sert contre lui mais néglige mon sexe qu'il devrait "préparer" à la pénétration. Je n'ose lui demander, pudeur, sans doute, mais j'aurais voulu qu'il sache prendre le temps d'écarter mon vagin : un doigt, puis deux, puis trois. Mais plus étroite je serais, plus agréable ça sera pour lui, alors… Je m'étonne que Martin ait eu pensé à une telle chose et me l'ait expliquée : "je vais éviter de te faire mal, quand même… pourtant c'est pas l'envie de me venger de ton dernier coup de poing qui me manque…". Il joue, mon fuck-friend, il s'amuse ; on lui a offert un petit tas de chair qui garde ses mains dans ses poches, un peu inerte, mais souple, léger, dont on peut faire ce qu'on veut. D'abord il m'apprendra à l'étreindre, à me serrer contre lui, il me fera prendre conscience que l'amour, ça se fait à deux — alors que je le fais seule depuis une bonne douzaine d'années — que si je le fais avec lui, alors je dois accepter que mon corps et le sien soient en contact étroit. Il a raison, je le sais. Nous recommençons nos câlins, nos caresses… Je me sens bien et parviens à me détendre un peu. J'évite son regard comme ses lèvres si elles veulent se poser sur mon visage, j'évite son regard comme la peste, son regard qui me blesse par ce qu'il y manque. J'y vois tout ce que je peux désirer : de l'envie, du plaisir, de la gratitude et la tentative d'être rassurant… mais il y manque de l'amour, et c'est tout ce dont j'ai besoin. Je ne dis rien, mais il sent que je m'inquiète du contact assez répété entre nos sexes, me rassure : quand il faudra, il mettra un préservatif, et en attendant je dois arrêter de me stresser, et me détendre. Encore une fois il parcourt mon corps de ses lèvres, vite fait, puis me demande: — Si tu veux que je te caresse quelque part en particulier... Trop intimidée pour lui demander quoi que ce soit, je lui dirais de faire comme il veut. — Bon, alors on passe aux choses sérieuses ? Je murmure un petit oui sûrement apeuré. Il allume la lampe de chevet — alors finalement elle était éteinte — trouve ses capotes dans la table de nuit. Il l'enfile lui-même, me demandant juste d'en tenir le bout ; lentement il la déroule sur son pénis tandis que je sens mon sexe palpiter de désir. Il éteint ; alors, me dis-je, il y a des hommes qui préfèrent faire l'amour dans le noir ? Et ça me surprend, car avec Martin, on avait laissé allumée la lampe de chevet. — Je vais essayer de faire ça doucement... c'est vrai que c'est que ta deuxième fois... — J'espère, ouais. — Allonge-toi, voir, et te crispe pas, ça ira beaucoup mieux. Facile à dire, tiens ! D'après mes dernières observations je lui attribuerais un diamètre supérieur à 5 cm, et ça me fait peur… Le calcul mental, y'a que ça de vrai : périmètre du cercle 2 pi r… 2 x 3.14 j'amène à 7, 5 divisé par 2 font et 7 x 2,5 qui fait dans les 18 cm de tour, au moins. Mais c'est pas de tout ça, je peux faire autant de multiplications que je veux, il n'en est pas moins en train de me pénétrer, et de me faire mal. Ça doit se voir sur mon visage, il arrête tout, me chope fermement par les épaules, me regarde droit dans les yeux : "Ecoute, Cam', maintenant, c'est important. Je peux pas savoir si je te fais mal ou pas, tu dois me dire : j'ai mal, ou c'est bon, continues. Y'a que toi qui peux savoir, t'es responsable de toi, quand même. Tu DOIS me le dire, et je te jure, j'en tiendrais immédiatement compte…" — Ok, mais là, ça allait très bien. Mensonge, et un de plus ! Mais pourquoi ne pas lui avoir dit ? J'ai la certitude d'être obligée d'avoir mal, ce coup-ci, que rien n'y changera, parce que quand même, il a vraiment une grosse bite. Il me faut juste déterminer le seuil de souffrance que je suis prête à atteindre. Il reprend, rapproche son sexe du mien, je l'aide à bien se placer et j'écarte les cuisses autant que possible. Ce que je sais de moi, c'est que dans le coït, ce que je préfère c'est la pénétration, qu'elle soit douloureuse ou non. Je n'aime me donner que si l'on me prend, je me dépossède, je me soumets, quite à choquer mes parents, qui ne m'ont pas élevée pour me voir aimer être à la merci d'un homme, qui m'ont laissée grandir comme un garçon, justement, ignorant que plus tard je trouverais à jouer un rôle de femme un plaisir pervers que je ne saurais jamais m'expliquer. Il me pénètre par paliers, entre, sors, entre toujours un peu plus loin. J'ai laissé échapper quelques "ouch", "aie" et compagnie, et en effet, il essayait d'autant plus de se faire délicat. L'histoire me revint soudain, sa tentative d'il y a plusieurs mois, avec une fille rencontrée je ne sais plus où, la relation sexuelle avortée, tellement la fille avait souffert lorsqu'il avait essayé de la prendre. Alors encore, ça me fait sourire, je ne comprendrais jamais pourquoi les mecs veulent à tout prix avoir le sexe le plus imposant, au risque qu'il ne soit finalement qu'un instrument de torture. Mais je m'en fiche, lorsque enfin il est là, profond, dans mon ventre, je me sens bien dans ma position ridicule, avilissante, vulgaire, obscène. Femme comme jamais. Faible et envahie. Bordel je dois être maso ! Et il commence ses coups de butoir qui me font souffrir, qui me font paniquer, même ! et là je n'hésite pas, je lui dis : "J'ai trop mal, comme ça…". Oh, ce que je déteste ça ! Je serais prête à retourner me cacher dans les jupes de ma mère, avouer ma faute et quémander pardon… — Alors on va essayer comme ça. Et il me retourne, sur lui, maintenant, mais opération ratée, son sexe se libère, m'offrant le plaisir d'une nouvelle pénétration dont j'ai le contrôle, cette fois. Et me voilà à nouveau, les cuisses serrées autour de ses hanches, osseuses au possible — Mais pourquoi suis-je attirée par les grands échalas ? — empalée sur son pénis. Et il me faut commencer mes mouvements, en haut, en bas, au rythme qu'il m'impose, ses mains sur mes fesses. Et j'y prends plaisir. L'exercice m'épuise, mais je ressens enfin quelque chose au niveau sexuel, quelque chose d'agréable… et lui, alors ! succès total : — T'as un don, Cam' souffle-t-il. Mais il me repousse : "je voudrais pas encore jouir". Il y aura ensuite toute une enfilade de positions variées, mais probablement assez classiques, auxquelles je serais cependant bien en peine de donner un nom. Comme un pantin il me tourne, me retourne, et me prend comme il veut. Je n'ai qu'à me laisser faire, à dire aie ou huuuumoui. Et c'est plus souvent aie. Soudain il a un éclair de génie, enfin. Il part à l'exploration de ma chatte, tâtera : "C'est bien là, ton clitoris ?" D'une position où l'on était mi-de côté, mi-de face il m'allonge sur le ventre, un peu de côté, me dit que comme ça je devrais aimer, et c'est le cas. Cependant il ne me laisse pas atteindre la jouissance, à laquelle je commençais pourtant à croire et obtient de moi que je me mette à 4 pattes. Il n'aura pas vraiment le temps de profiter de cette position de levrette, car à peine son premier coup de rein, je rétorquai un "Aie !" très dissuasif. Il me retourne encore une fois, me demande de le caresser un peu, ira même jusqu'à prendre lui-même mes mains pour les poser sur ses épaules et son dos, tant j'étais coincée et me pénètre à nouveau, sans douleur autre que celle qui déjà m'irradie le sexe. Comme cela lui fait plaisir, mes mains ne quitteront plus son dos et ses bras dont les biceps m'épatent. Il me demande de m'accrocher à lui et se redresse. Il est assis en tailleur, je suis par-dessus ; ses mains sur mes fesses, il m'aide à évoluer le long de sa bite. Une position qui me plaît, je n'ai pas mal, je participe sans trop d'effort. Il me prend une main, l'approche de son sexe, me demande de lui masser les couilles. Certitude : ça lui fait plaisir, je le sens. Mais moi encore je me marre mentalement : une analogie saisissante entre des couilles et ce genre de balles dé-stressantes remplies de je ne sais quoi vient de me frapper. Et je m'en veux, m'en veux, mais à un point ! serais-je un jour capable de faire l'amour en respectant l'homme auquel je m'offre, en gardant mon sérieux ? Il reste en moi et me rallonge sur le dos, je supporterais quelques va-et-vient puissants, presque violents, la douleur m'arrachant des gémissements qu'il devait considérer comme preuves de plaisir, espérant qu'il jouisse rapidement, mais finalement ça ne devait pas être le moment. Je ne peux m'empêcher de regarder son sexe aller et venir dans le mien, comportement assez masculin, il le remarque et ça l'étonne que cela puisse m'exciter ; mais c'est toujours l'histoire de la soumission relative, de la position de faiblesse… c'est malsain, mais ça me fascine et me permet d'oublier la douleur. Il a du me pénétrer pour la première fois 25 ou 30 minutes plus tôt, en comparaison avec Martin qui n'a jamais éjaculé plus de 5 minutes après la pénétration (unique avec lui), ça me semble une éternité. Quand il se retire, il est près de l'éjaculation ; pour se calmer, il me caline un peu, me complimente : à un beau corps j'allie un don pour les choses sexuelles. Il joue d'un doigt dans mon vagin, j'ai du plaisir, il aime mon regard quand j'aime ce qu'il me fait. — Et si on finissait ? suggérai-je. Il m'attire sur lui, je le chevauche, descends sur sa bite puis me couche sur lui. J'ai encore les cuisses serrées contre ses hanches, fort, mes mains qui cramponnent ses avant-bras. Lentement, puis de plus en plus vite je monte et redescends le long de son sexe. Lui, il me caresse le dos, les fesses et les cuisses dans un premier temps, et se rapproche toujours plus près de mon anus. Il y introduit enfin un doigt, me demande si ça n'est pas encore meilleur comme ça ? Et je ne sais que répondre, cette pratique me paraît dégueulasse, mais en effet, mon plaisir en est doublé. Je réponds juste que c'était déjà bien sans ça, ainsi, libre à lui de choisir ce qu'il veut faire. Il laissera son doigt dans mon anus, j'oublierais même sa présence, concentrée que j'étais surtout sur mes sensations vaginales, j'abandonne le reste, je me focalise sur mes sens. Ni heureuse ni honteuse, je lui fais l'amour, et c'est tout. Puis soudain, je n'en peux plus. Je veux en finir au plus vite. J'accélère encore mon mouvement, et ça lui plaît : il me murmure entre deux soupirs que ce que je fais est parfait, qu'il va jouir, oui, qu'il va jouir… Je me suis mise alors à haleter encore plus fort, à soupirer plus langoureusement, j'appréciais ce que je faisais, mais pas au point de jouir, cependant je voulais lui donner au moins l'illusion d'un plaisir supérieur, histoire de ne pas le vexer ; rien n'étant plus offensible qu'un homme persuadé que son sexe est la meilleure chose qui puisse arriver à toutes les femmes, mais qui ne parvient pas à en faire jouir une, me disais-je. C'est un galop effréné, qui m'épuise mais "ça vient, ça vient", me répète-t-il, je réponds à ses quasi-grognements par des soupirs dont je ne sais s'ils me viennent naturellement ou si je les exagère de mon propre fait. Je ne pense plus. Je suis dans son lit. Il est en moi, moi sur lui. Mais je suis ailleurs. Ce n'est plus lui. Ce n'est plus moi. Enfin je pressens ce raidissement si particulier dans son corps, je m'applique dans mes bruits… oh ! réussir à lui faire croire que j'ai joui avec lui ! Pour que je sache justifier mes actes par autre chose que l'incapacité à dire non, il faut que j'aie du plaisir, et l'en convainquant lui, sans doute je m'en persuaderais moi-même. Et d'ailleurs, j'en ai, mais ce n'est pas cette explosion dont on parle — existe-t-elle ? — Je serais honnête. Rien d'excessif dans mes effusions. Je n'aime pas retourner à la réalité après un rapport sexuel. Je n'aime pas la sensation de vide que laisse derrière lui le pénis qui se retire, je n'aime pas l'impression d'inaccomplissement qui me reste. Comme si je prenais conscience que j'aurais pu jouir, que ce n'était qu'une question de deux ou trois minutes de plus. Et je ne l'aime pas lui ! "Mais alors, 'tite Cam' tu fais quoi dans son lit ?" Je n'aime pas ma conscience ! Frustrée et énervée je reprends mes esprits, je ne sais plus ce que je viens de faire, ça me semble irréel, je veux que ce soit faux, je suis fière de moi puis j'ai honte, je voudrais m'être sentie en position de refuser, mais j'avais peur, oui, j'avais PEUR, peur de perdre son amitié en me refusant. Et c'est si stupide ! qu'est-ce qu'un ami qu'on craint de perdre si on ne lui offre pas son corps ? J'espérais gagner son amour, au mieux, voilà, l'admettre m'est difficile, car je souffre de m'avouer si désespérée, de clamer mon besoin de tomber dans l'aveuglement populaire, d'avoir à ce point besoin d'être aimée, même par des hommes dont je méprise la faiblesse, car s'ils ne l'étaient pas ils exècreraient ces relations sexuelles bradées, ils ignoreraient mes charmes ! Il a joui. Se repose en passant une dernière fois ses mains sur mon corps, s'en va à la salle de bain jeter le préservatif usagé. Oh ! c'est fou ce qu'on se sens seule après avoir baisé comme ça! Je me recroqueville, les genoux sous le menton et ça me fait mal, de l'orée du sexe jusqu'à mon ventre, je gémis pour moi seule, laisse couler deux larmes. "Il t'a blessée, la sale brute !" je me dis en cherchant des yeux mes vêtements. J'ai envie de me laisser vraiment aller à pleurer, de toutes mes forces, mais je me donne une contenance. Quand il revient je lui souris, lui demande s'il ne trouve pas mon string qui a disparu ? — Le voilà, mademoiselle… Il me tend le misérable bout de tissu qui avait glissé derrière le lit. Il était derrière, moi je suis sur le lit, tout aussi misérable avec mes larmes qui affleurent mais que je retiens. Je veux qu'il me prenne encore dans ses bras, je veux qu'il me console… Alors je le regarde de dos, avec tendresse, se rhabiller, il a un beau corps, mais comme moi, un visage qui plaît moins. Malgré tout, je le respecte énormément, j'apprécie vraiment cet homme-là, et s'il me voulait comme petite amie officielle, je ne dirais pas non. Mais il n'y a que dans les films qu'on peut coucher avant d'être aimée. Triste héroïne, je ne peux espérer une fin heureuse.